La Nef (Piano, danse et lumières)

 La Nef (Piano, danse et lumières)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 25-03, Textes et photos culturelles et artistiques : www.societascriticus.com


À l’Usine C les 12, 13, 16 et 17 mai 2023 et le 16 juillet au Festival Orford Musique.


Scénographique, chorégraphique et musicale, La Nef fait appel à une distribution inédite composée d’un quatuor de pianistes et de huit danseuses et danseurs. La production pourra être vue et entendue à quatre reprises à Montréal, à l’Usine C les 12, 13, 16 et 17 mai 2023 et le 16 juillet au Festival Orford Musique, dans une mouture revue pour le lieu.


Circulant entre les instruments à travers ce vaste espace de jeu, la trame musicale créée par l’équipe de BOP comprend des arrangements originaux pour quatre pianos d’œuvres du compositeur français Olivier Messiaen (1908-1992), et des créations de Sophie Dupuis et d’Alexis Raynault. Les pièces de Messiaen à la source des arrangements sont extraites des cycles Visions de l’Amen (1943) et Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus (1944). Toutes sont unifiées par un même thème, engendrant une dramaturgie musicale propre au spectacle.

*La Nef bénéficie d’une résidence artistique à Orford Musique pour la mise au point de la portion musicale du spectacle.


Danse


David Albert-Toth, Leslie Baker, Marc Boivin, Mélanie Chouinard, Jennyfer Desbiens, Myriam Foisy, Lucie Grégoire, Emmanuel Proulx


Piano


Samuel Blanchette-Gagnon, Isabelle David, Mehdi Ghazi, Gaspard Tanguay-Labrosse


Mise en scène, lumière et scénographie :


Cédric Delorme-Bouchard


Direction musicale :


Hubert Tanguay-Labrosse


Mouvement :


Danielle Lecourtois


Durée du spectacle : 60 minutes

Billets et informations : usine-c.com



À propos de BOP


Fondée par un groupe d’ami·es, BOP a produit à ce jour 11 spectacles pluridisciplinaires, centrés sur des œuvres de musique classique et contemporaine. Signalons : Le Vin herbé, qui lui a valu en 2016 le prix Opus de la Découverte de l’année ; l’opéra fiscalo-baroque Nero and The Fall of Lehman Brothers, présenté dans un sous-sol d’église du quartier Villeray ; finalement, la comédie musicale originale Please Thrill Me. La Nef est la seconde collaboration de BOP avec Cédric Delorme-Bouchard après le rituel choral mystique Le Vaisseau-cœur, acclamé par la critique, et qui avait pour principales protagonistes 28 jeunes musiciennes issues de l’école Joseph-François-Perrault.




À propos de Cédric Delorme-Bouchard


Scénographe et concepteur lumières impliqué dans plus de 250 créations en théâtre, en danse et à l’opéra, Cédric Delorme-Bouchard est également metteur en scène. À la suite du succès de ses créations Lamelles (2018) et Intérieur (2022), présentées dans le cadre de sa résidence à l’Usine C, il complète avec La Nef un triptyque qui explore l’ombre et la lumière, l’invisible et le sacré.




À propos de l'Usine C


Fondée en 1995 par la compagnie de recherche et création Carbone 14, l’Usine C a fait le choix précurseur d’offrir une programmation pluridisciplinaire nationale et internationale. Lieu phare de la création contemporaine à Montréal en théâtre, en danse, en musique et en arts médiatiques, elle accueille aussi des résidences d’artistes, organise des rencontres entre les créateurs et le public et propose des ateliers et classes de maître en collaboration avec différents organismes et établissements d’enseignement montréalais.



Commentaires, photo et dessin de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2023-05-15)


Quand j’ai reçu l’invitation pour La Nef, j’ai tout de suite eu de l’intérêt, venant d’écrire sur « Les employés », adapté et mis en scène de façon très créative par le même Cédric Delorme-Bouchard et par William Durbau. (1) Autre intérêt : la musique de Messiaen, dont j’avais déjà l’album triple « Catalogue d’oiseaux » (Naxos). J’aime ce piano moderne (contemporain pour les puristes du genre). J’étais toute « ouie » pour cette expérience et je fus pleinement satisfait, je dois le dire.



D’abord, avec la disposition de la salle (voir mon dessin), nous avions droit à une « musicalité très visuelle » selon mes mots ou une ambiance quadriphonique dans ceux d’un voisin de quelques sièges plus loin, qui avait l’oreille davantage musicale que la mienne. (2) Mais, peu importe, ici, le son des quatre pianos, qui se répondaient parfois à deux voies et parfois à quatre, était très visuel pour moi.




Dans ce contexte la danse (huit danseurs et danseuses au total) fut un plus, mais le spectacle musical se tenait en soi. Il pourrait être présenté sous forme de concert sans aucun problème. On était dans une communication céleste, la nef communiant ici avec l’univers et formant un grand tout englobant. On y communiait par la musique et la lumière, car il faut aussi souligner l’éclairage qui fait partie intégrante de cette expérience. À voir si vous le pouvez.


Notes


1. Voir notre texte LES EMPLOYÉS de CÉDRIC DELORME-BOUCHARD.


https://societascriticus.blogspot.com/2023/04/les-employes-de-cedric-delorme-bouchard.html 


2. Personnellement je trouve que j’ai davantage une « oreille spatiale », car je perçois ou place davantage les sons dans l’espace. Sur ce point je fais une différence entre un film vu dans une salle de cinéma, à la place des arts (j’en ai vu quelques-uns dans le cadre du FFM autrefois) et à l’ancienne salle de l’ONF, qui avait un son plus cristallin dû aux murs de briques selon moi. Les sons d’eau y étaient particuliers que je trouvais. Mais, je ne fais pas vraiment de différence entre deux chaines stéréos, peu importe l’écart de prix qui les sépare.





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