Vice, vertu, désir, folie au Musée des beaux-arts de Montréal

 

Vice, vertu, désir, folie au Musée des beaux-arts de Montréal


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-03 : www.societascriticus.com


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (2024-07-31)



La toile : Frans Snyders, Anvers 1579-1657, Nature morte au gibier, Vers 1640, Huile sur toile, Avers (Belgique), La fondation Phoebus.


Une exposition forte intéressante qui regroupe des œuvres des grands peintres flamands « entre 1400 et 1700, à une époque marquée par un formidable essor social, scientifique, économique et artistique » nous dit le site du MBAM (1).


Mais, si Dieu est dans tout, dont la nature, comme on le disait à l’époque, « Les artistes commencent ainsi à représenter des figures saintes sous la forme d’êtres humains en chair et en os dans des environnements familiers et contemporains. » (D’après la notice de la première salle : Le bon Dieu est dans le détail, dont j’ai mis la photo à la fin de ce texte.) D’ailleurs, quoi de plus près de nous que cet Enfant Jésus nu? Une toile d’Antoine Van Dyck, Marie, le Christ et Jean-Baptiste, vers 1627-1630.



Je reviens d’ailleurs sur ce point dans « Le mot que j’ai mis sur Facebook »  que vous trouverez plus bas.


Une exposition intéressante que j’ai parcourue une première fois de façon rapide pour m’en donner une impression. C’est que j’aime aller voir une exposition de la façon dont les peintres travaillent : par petites couches superposées.


La première fois, je fais un tour rapide. C’est mon canevas. Ensuite, je peux y retourner une, deux ou trois fois pour voir des détails. Des rappels que j’approfondis. C’est ma façon de voir l’art; de me l’approprier et de l’intégrer dans ma façon de voir et d’analyser le monde ! En conséquence, je lis peu les notices, ne prends pas de guide audio et encore moins de visite guidée pour me faire ma propre idée sans influences.


Un très bon exemple de ma façon de voir les choses et de l’intégrer dans mon système d’analyse est ce mot que j’ai mis sur mon Facebook lors de ma visite (2024-07-25), mais que j’ai quelque peu corrigé ici pour le français et la forme, car ce fut écrit « live » dans la première salle de l’exposition et immédiatement posté sur Facebook. Une chose que je fais fréquemment tout de même, Facebook étant en quelque sorte le canevas de mes premières réflexions que je peaufine et enrichis ensuite pour faire mes textes si je juge l’idée et/ou le sujet valable d’être poursuivis et approfondis.


Quand le Musée nous donne une leçon de politique ! (Michel Handfield, Facebook, 2024-07-25, Societas Criticus, Vol. 26-03)


« Les artistes peignent des univers regorgeant de détails, notamment parce que la croyance veut que Dieu soit à l’origine de tout, tant une fraise qu’une pie ou un rubis étincelant. La contemplation de la nature est un moyen d’appréhender Dieu, tout comme l’observation attentive d’images du monde naturel représenté dans tous ses merveilleux détails. » (La fin de la notice de la première salle : Le bon Dieu est dans le détail)




Pierre Poilievre et Donald J. Trump, allez visiter le Musée des beaux-arts de Montréal. Vous allez y apprendre que c'est la contemplation de la nature et non sa destruction qui est un moyen d'appréhender Dieu. Si Dieu existe, les environnementalistes en sont probablement plus près que vous et votre droite réactionnaire, je vous le dis.


La traduction anglaise, faite avec Google traduction, mais corrigée ici. Je l’avais aussi mise sur les réseaux sociaux, mais dans sa version originale et première.


Pierre Poilievre and Donald J. Trump, go visit the Montreal Museum of Fine Arts. You will learn that it is the contemplation of nature and not its destruction that is a way to understand God. If God exists, environmentalists are probably closer to him than you and your reactionary right, I tell you.


Note


1. https://www.mbam.qc.ca/fr/expositions/vertu-vice-desir-folie/



Posts les plus consultés de ce blog

Commentaires livresques : Le retrait de Vijay Prashad, Noam Chomsky

Commentaires livresques : Reconnaître le fascisme d’Umberto Eco

Nos brèves (26-03) Facebook – Arts, culture, photos et alimentation en version corrigée et, parfois, augmentée ici